L’info de la Côte basque :: L’Ostreopsis détectée dans les eaux de la côte

Prudence sur les bords de mer

L’Agence Régionale de Santé indique que la microalgue Ostreopsis a été détectée dans les eaux de la Côte basque. Quelques gestes de prudence sont à prendre…

La microalgue Ostreopsis a fait son retour sur les plages de la Côte basque (Illustration, DR).

Il faudra être prudent pour profiter pleinement des bords de plage sur la côte basque durant les prochains jours. L’Agence Régionale de Santé de Nouvelle-Aquitaine signale que la microalgue Ostreopsis a été détectée dans les eaux de la Côte basque depuis la mi-juin. «Cette microalgue, du fait des toxines qu'elle produit, peut affecter la santé des baigneurs, surfeurs, promeneurs, résidents et professionnels travaillant aux abords des plages, soit par la baignade ou par inhalation des embruns. À ce jour, quelques cas isolés sont rapportés depuis la mi-juin dans le cadre d'une exposition prolongée», indique l’ARS.

Si elle est invisible à l’œil nu, elle donne un goût métallique à l’eau. En cas d’exposition à cette microalgue, par la baignade ou par l’inhalation d’embruns, vous pourrez être atteints de syndromes grippaux ou cutanés (toux, mal de gorge, nez qui coule, gêne respiratoire, douleurs musculaires, maux de tête, éruptions cutanées…). Généralement, les symptômes apparaissent sous six heures et disparaissent au bout de 3 à 4 jours. S’ils persistent, il faudra alors consulter un médecin.

Pour éviter cela, l’Agence Régionale de Santé recommande de se rincer à l’eau douce après la baignade. Et pour les pêcheurs, d’éviscérer les poissons (même les petits) avant de les consommer ; et de ne pas consommer les autres produits de la mer (mollusques, crustacés…) provenant de cette zone. «Les personnes fragiles (antécédents ORL, pulmonaires ; asthme, bronchite chronique... ; allergies, maladies cardiovasculaires ; hypertension, arythmie, Accident Vasculaire Cérébral... ; diabète...), ne doivent pas fréquenter la plage et ses abords. Elles doivent consulter un médecin en cas d'apparition de symptômes inhabituels ou appeler le centre antipoison», rappelle l’ARS.

Un programme de recherche est en cours autour de la microalgue Ostreopsis par l’Ifremer, Rivage Pro Tech, l’ARS, l’Agence de l’eau Adour Garonne et la Communauté de communes du Pays basque pour mieux connaître cette microalgue, savoir ses conditions de développement et définir des seuils d’alerte qui seront en vigueur dès l’été 2023.

Aquitaineinfo Côte basque, Eric BENTAHAR.

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